Le 05/10/19 à 14:28
La peur, la colère, la tristesse, le dégoût et la joie.
Nous avons vu dans une précédente publication que LA PEUR est un instinct primaire pour fuir le danger et survivre, notre instinct de survie est capable de grandes choses car la vie est toujours plus forte que la mort pour perpétuer l’espèce.
LA COLERE, nous l’avons évoqué également une précédente fois, sert à combattre pour se défendre et survivre, chez les animaux, n’ayant pas le langage, mais également chez les hommes pour se protéger. La colère est l’apprentissage du respect du territoire et le territoire c’est d’abord soi. Les enfants apprennent tout petits à respecter les limites que les parents leur donnent, pour respecter les autres et eux-mêmes. Le territoire c’est soi, nos objets, nos biens, notre famille, notre lieu de vie. Un petit, qui vient de naître, est en quelque sorte le centre du monde. Il manifeste son besoin en pleurant et il obtient ce qu’il demande. Quand il commence à marcher, ses parents lui disent les premiers “non”, lui donnent des limites qui lui créent beaucoup de colères car il ne comprend pas pourquoi ils lui ont toujours tout donné et que là ils ne lui donne plus ce qu’il veut. Il doit apprendre qu’il n’est pas le centre du monde et qu’il y a les autres. Il apprendra ainsi à utiliser les mots pour dire ses besoins et les parents lui apprendront comment il pourra combler lui-même ses propres besoins sans forcément combattre.
LE DEGOUT est l’apprentissage du goût. Les premiers hommes ont dû goûter de nombreuses plantes pour se nourrir et certaines ont été rendues par l’organisme qui a enregistré que telle ou telle plante ou nourriture était nuisible à leur santé. Le cerveau enregistre dans sa mémoire et nous protège dès qu’un aliment similaire est perçu par nos sens.
LA TRISTESSE / LA JOIE : Ce sont des émotions propres à l’homme. Ce dernier est fait pour être heureux, et vivre dans la joie. Les enfants sont gais et joyeux par essence. Ils commencent dans la vie par le jeu et l’amusement pour bien se construire et apprendre plus facilement. La tristesse est l’indication qu’il y a une perte de joie. L’enfant a besoin de ses parents pour vivre et se construire et s’il vient à en perdre un ou les deux, il croit mourir et perd sa joie. La tristesse est l’indication qu’il y a eu la perte de quelqu’un de cher, de proche (de chaleureux). La tristesse est ressentie comme un grand froid intérieur. L’enfant peut avoir cru être abandonné momentanément, que ce soit le nouveau né qui est séparé de sa maman pour être en couveuse ou que ce soit plus tard par une séparation prolongée. Nous ne pouvons pas nous rappeler tous les traumatismes de la petite enfance mais nous en vivons plein. Toutes les émotions sont là pour nous indiquer qu’une peur, une colère, un abandon, un dégoût ont été vécus dans l’enfance et n’ont pas été résolus.
Toutes les émotions réveillent une mémoire d’un petit enfant qui a eu très peur pour sa vie.
Alors me direz-vous comment doit-on faire pour régler nos émotions ? Eh bien il s’agit juste de vivre l’émotion qui survient dans le corps par les sensations ressenties et arrêter de penser… et ça passe. Ca s’apprend, ou devrais-je dire ça se réapprend !