CONSULTATION VISIO AVEC SON THERAPEUTE, QU’EST-CE QUE ÇA CHANGE ?
Madame X, 45 ans, compte plusieurs séances Visio à son compteur, notamment parce qu’elle a vécu à l’étranger pendant un an et ne souhaitait pas stopper le travail engagé.Aujourd’hui, en confinement, son besoin est identique : « Je n’envisage pas de faire sans, c’est mon équilibre », confie-t-elle. Un équilibre d’autant plus nécessaire en ce moment : « Poursuivre sa thérapie par téléphone ou en visio permet de prendre du recul et de sortir au moins psychiquement du confinement, même si le sujet n’est pas forcément évité. C’est, en tout cas, l’occasion de s’offrir une soupape de décompression »,
Le téléphone et le Visio ne sont pas des outils par défaut mais bien une nouvelle façon de consulter. Pas mieux et pas moins bien que les séances en cabinet. Dans ce contexte inédit, ils permettent d’expérimenter et d’observer des choses nouvelles.
Lucie, 32 ans, consulte depuis début d’année. La semaine dernière, elle a sauté le pas du visio. « Pas de grand changement, si ce n’est qu’on se voit alors que d’habitude je suis assise sur un canapé dans le cabinet. Mais j’ai remarqué qu’en Visio, j’étais bien détendue et que l’hypnose fonctionnait bien grâce aux écouteurs», explique-t-elle avant de poursuivre : « Je vais continuer. Le confinement pose d’autres problématiques et avoir quelqu’un à qui parler est très précieux ». Précieux oui, que l’on vive seule ou à deux, la thérapie restant un espace personnel.
Madame Y, 73 ans vivait un grand stress face à la peur d’attraper la maladie suite à plusieurs décès dans son entourage, elle a consulté par Visio : “J’ai apprécié cette alternative car je n’arrivais plus à dormir et je ruminais sans cesse des idées noires. Cette consultation m’a permis d’être plus sereine et j’ai pu avoir un meilleur sommeil.”