Le 01/06/20 à 00:00
La joie de l’Être = ÊTRE HEUREUX = ÊTRE EN PLEINE CONSCIENCE
Pourquoi l’instant présent est-il si essentiel ? Parce que dans l’instant présent tout se vit, tout se résout, se décide, se dissout, parce ce que vous êtes en vie dans l’instant présent et c’est ce qui prime sur tout le reste. La souffrance, les problèmes, la rancoeur, la colère, la peur, la tristesse appartiennent au passé et/ou au futur mais certainement pas au présent.
“Demandez-vous s’il y a de la joie, de l’aisance, de la légèreté dans ce que vous entreprenez. S’il n’y en a pas, c’est que le temps a pris le dessus, que le moment présent est passé et que la vie est perçue comme un fardeau ou un combat…Accordez l’attention la plus totale à tout ce que l’instant présent peut offrir” …
Être libéré du temps, c’est psychologiquement ne plus avoir besoin du passé pour assumer votre identité ni de l’avenir pour vivre votre plénitude… Une fois que vous avez goûté fugitivement à l’état de conscience intemporel, vous commencez un aller-retour entre les dimensions du temps et de la PRÉSENCE. Vous prenez d’abord conscience du fait que votre attention est rarement dans l’instant présent. Et de savoir que vous n’êtes pas présent constitue déjà une grande réussite : cette reconnaissance est, en soi, une forme de présence, même si, initialement, elle ne dure que quelques secondes de temps-horloge avant d’être reperdue. Puis vous choisissez de plus en plus souvent de focaliser votre conscience sur l’instant présent plutôt que sur le passé ou l’avenir , et, à chaque fois que vous réalisez que vous avez perdu de vue le présent, vous saurez y rester, non seulement quelques secondes, mais plus longtemps…Alors, avant d’être fermement ancré dans l’état de présence, c’est-à-dire totalement conscient, vous faites des allers-retours répétitifs pendant un certain temps, entre la conscience et l’inconscience, entre la PRÉSENCE et l’identification au mental. Vous perdez de vue le présent et vous y retournez. Puis la PRÉSENCE finit par devenir votre état prédominant.”
(E. Tolle, Le pouvoir du moment présent).