Le 12/06/19 à 15:03
“Elle est essentielle à notre bonheur, notre équilibre, notre épanouissement.
Dès la naissance, la DOUCEUR est essentielle à notre construction. Le bébé apprend à s’aimer, à s’épanouir par la douceur que lui procure la Maman, dans un premier temps et son environnement ensuite, par l’attention, les caresses, les mots doux et appaisants, les regards, les odeurs. Le bébé enregistre cette douceur par ses cinq sens. Sans cela, l’enfant ne survivrait pas ou développerait beaucoup de conflits intérieurs et forcément extérieurs.
Au même degré que nous avons été aimés, nous nous aimons, et nous aimons les autres. Nous ne pouvons pas apprendre à quelqu’un à faire de la peinture si nous ne savons pas en faire nous-même ! et bien, c’est pareil avec l’amour, nous ne pouvons pas bien aimer les autres si nous ne nous aimons pas de la bonne manière, c’est-à-dire de manière INCONDITIONNELLE.
La plupart du temps, nous posons des conditions à nous aimer : “je m’aime si je suis mince, si je ne suis pas en colère, si je ne fais pas d’erreurs, si je ne fume pas, quand je suis de bonne humeur, etc… Or faisons-nous exprès d’être ce que nous sommes ?
L’ESTIME DE SOI ne peut se gagner que dans l’accueil de ce que nous ne voulons pas être, dans la douceur.
Carl Gustav Jung a dit : “S’accorder du temps pour prendre soin de ses besoins, apprivoiser ses émotions, accueillir les apprentissages de la souffrance constituent ce long processus de transformation qu’est LE CHANGEMENT.”
Il est essentiel pour cela de rejoindre cet espace de silence et de calme en nous, une attention aimante et une présence apaisée pour aller vers une DOUCEUR rayonnante. En effet, combien de fois sommes-nous confrontés à des situations où nous souffrons non pas à cause des jugements des autres, mais bien souvent à cause des JUGEMENTS que NOUS nous infligeons ? C’est pourtant justement lors de ces moments de vie que la DOUCEUR devrait s’appliquer à nous-même, permettant de “limiter les dégâts” en nous entraînant dans plus de stabilité et surtout de résilience face à l’adversité.”
Étant donné que tout part de nous, de la manière dont nous nous aimons, en prenant conscience que nous sommes RESPONSABLES de nos CHOIX et ACTES, permettons-nous de nous accueillir dans tous ces choix et actes qui font partie de NOS EXPÉRIENCES, car il n’y a pas d’erreur mais que des EXPÉRIENCES qui favoriseront notre CONFIANCE en NOUS. En nous écoutant plus, dans l’instant présent, c’est-à-dire en étant sensible à nous-même, à nos besoins, connectés à nos sensations dans le corps, nous pourrons prendre de meilleures décisions, et non plus pour faire plaisir aux autres, pour avoir la reconnaissance des autres, qui créent de l’attente et de la déception, donc de la souffrance, mais pour créer du plaisir, du bonheur, un épanouissement en nous. Cette transformation ne peut s’opérer sans DOUCEUR.